Immobilier 2025, reprise en perspective ?
L’année 2025 devrait marquer une amélioration du marché français de l’immobilier, après trois années consécutives de forte baisse des volumes de ventes. Les sites SeLoger et MeilleursAgents estiment que la reprise devrait avoir lieu au printemps. Dans sa conférence de presse de rentrée, mi-janvier, la Fnaim a également déclaré également que “le marché immobilier français amorce une phase de stabilisation fin 2024, avec des signes prometteurs pour 2025”.
Fin septembre 2024, selon le bilan établi par les notaires de France, le nombre de transactions dans l’ancien réalisées au cours des douze derniers mois en France (départements d’outre-mer compris, mais hors Mayotte) était estimé à 780 000, soit une baisse de près de 17 % en un an. Cette chute a cependant commencé à ralentir à partir des mois de juin et juillet. Président du réseau Century 21, Charles Marinakis, tempère : “les données notariales n’incluent pas la fin d’année. Nous devrions parvenir à une baisse d’environ 10 % seulement”.
Parmi les raisons de l’amélioration prévue en 2025 figure la demande, potentiellement en hausse, et soutenue par la baisse continue des taux d’intérêt.
Parmi les raisons qui expliquent l’amélioration prévue en 2025 figure la demande, qui serait potentiellement en hausse, et soutenue par la baisse continue des taux d’intérêt. Ces taux, qui restent élevés (3,8 % sur 20 ans en moyenne), pourraient descendre à 3 %, même si on reste encore bien loin des niveaux de septembre 2019, où ils avoisinaient 1,2 %. “Les professionnels doivent aujourd’hui se préparer à un redémarrage progressif, qui dépendra notamment des évolutions des taux d’intérêt et des politiques publiques en faveur du logement”, affirme ainsi Loïc Cantin, président de la Fnaim.
Autre élément décisif de la tendance 2025, la baisse du prix de vente des maisons et appartements : “2022 est le moment où les taux ont commencé à exploser, ce qui a mis un coup de frein aux transactions, mais nous étions alors, en termes de prix de vente, au plus haut. La baisse des taux est évidemment un facteur majeur, mais il n’est pas suffisant. Il s’accompagne d’une baisse des prix, ce qui a redonné de la tonicité au marché”, assure le président de Century 21.